Se mettre à son compte après 40 ans : les business qui cartonnent

Se mettre à son compte après 40 ans / Visuel : Marten Bjork - Unsplash

Marre de courir après le temps entre la gestion des kids, les journées boulot, les déplacements sans compter un petit check de ses mails professionnels le soir à 22h histoire d’anticiper la journée de demain en espérant une augmentation à la fin de l’année ? Mettre à profit toutes vos (nombreuses) compétences, votre savoir-faire et votre énergie pour créer un business 100 % calibré pour vous, selon vos règles, vos propres ambitions et votre rythme : chiche ? Découvrez la liste des métiers qui ont le vente en poupe pour entreprendre.

Pourquoi entreprendre après 40 ans ?

A 40 ans, on n’a plus vraiment besoin de prouver quoi que ce soit aux autres. Déjà 20 ans d’une belle carrière, on connaît sa valeur et parfois aussi, on a envie de ralentir un peu, concentrer son temps sur les choses qui ont du sens et de l’importance pour nous : être là pour ses enfants, faire du sport, prendre soin de soi, défendre une cause, incarner une mission…

Quoi qu’il en soit, et comme le disait si bien la chanson qui a bercé notre jeunesse : « à 40 ans, on fait le bilan » et bien souvent, on a envie de changement ! Si certaines profitent de la quarantaine pour négocier une promotion bien méritée ou envisager une reconversion, d’autres choisissent de se mettre à leur compte.

Et pour cause : à cet âge, on a souvent une vision plus claire de ce qu’on veut… et surtout de ce qu’on ne veut plus ! L’expérience accumulée, un réseau déjà bien étoffé et une meilleure gestion du stress sont des atouts précieux pour se lancer. Que ce soit par envie d’indépendance, par nécessité ou pour donner plus de sens à sa carrière, entreprendre à cet âge est loin d’être une folie. C’est même une tendance qui explose !

Les secteurs porteurs pour les entrepreneures de 40 ans et +

Voici quelques idées de business qui fonctionnent et qui sont particulièrement adaptés aux femmes qui souhaitent se mettre à leur compte après 40 ans.

1. Le coaching et l’accompagnement personnel

Avec l’âge vient l’expérience, et beaucoup de femmes choisissent de la transmettre en devenant coach. Coaching de vie, coaching en reconversion professionnelle, en développement personnel ou en bien-être… la demande explose ! Les formations sont accessibles et permettent de se professionnaliser rapidement.

2. Le conseil en entreprise et le freelancing

Marketing, communication, gestion de projet, RH, RSE… Après des années en entreprise, pourquoi ne pas proposer son expertise en tant que consultante indépendante ? Les entreprises recherchent des profils expérimentés capables d’apporter un regard neuf et des solutions concrètes.

3. Lancer une marque en ligne (mode, déco, beauté…)

Le e-commerce n’a jamais été aussi accessible. Que ce soit via Etsy, Shopify ou Instagram, créer une marque de vêtements, d’accessoires, de cosmétiques naturels ou d’objets déco est une option séduisante. L’astuce : se positionner sur une niche et soigner son image de marque.

4. L’univers du bien-être et de la santé naturelle

Sophrologie, naturopathie, yoga, méditation, massages… Les pratiques alternatives séduisent de plus en plus. Si ces domaines vous passionnent, il existe des formations sérieuses pour se lancer.

5. Les métiers de la formation et de l’enseignement en ligne

Les plateformes comme Wizishop, Udemy, Teachable ou même YouTube permettent de monétiser son savoir. Langues, bureautique, artisanat, photographie… Si vous avez une compétence spécifique, pourquoi ne pas en faire une formation ?

6. L’influence et le blogging

Avec un bon positionnement et du contenu de qualité, il est possible de monétiser un blog, un compte Instagram ou une chaîne YouTube. SEO, affiliation, partenariats avec des marques… Les opportunités sont nombreuses, à condition de bien connaître son audience.

7. L’immobilier et la gestion locative

Investir dans l’immobilier, gérer des locations courte durée (via Airbnb par exemple) ou devenir chasseur immobilier sont des options intéressantes pour générer des revenus tout en étant indépendante.

8. La restauration et l’alimentation healthy

Cafés, boulangeries artisanales, traiteur healthy, ateliers culinaires… Si vous avez une passion pour la gastronomie, il existe de nombreuses opportunités à explorer.

9. Les services aux particuliers et aux entreprises

Organisation d’événements, conciergerie privée, gestion des réseaux sociaux pour les PME… Le service personnalisé a la cote et permet souvent de démarrer avec peu d’investissement.

10. Les activités créatives et artisanales

Créer et vendre ses propres créations (bijoux, accessoires, vêtements, objets de décoration…) est une voie de plus en plus prisée. Les consommateurs recherchent des produits uniques et faits main.

Se lancer avec succès : les étapes clés

Se lancer dans l'entreprenariat est une décision importante qui nécessite réflexion et anticipation. Voici la checklist qui vous aidera à avancer de manière constructive dans votre projet :

• Faire le point sur ses compétences et ses envies : on ne se lance pas juste pour fuir un job qui ne nous plaît plus.
  

• Tester son idée avant de quitter son emploi : pourquoi ne pas commencer en side project ? C'est à dire commencer à lancer votre activité tout en conservant votre emploi pendant quelques mois ou la première année. Si le test vous parait concluant et commence à générer des revenus, vous pourrez alors quitter votre emploi pour vous consacrer à votre nouveau "bébé" :-)

  
  

• Faire le point avec son conjoint sur le budget de la famille : un salaire en moins nécessitera peut-être quelques ajustements temporaires sur votre train de vie actuel (vacances, investissements...).

  
  

• Avoir de l'argent de côté ou la garantie de toucher son chômage pendant plusieurs mois. Pour cela, il vous faudra négocier votre départ de l'entreprise pour établir les meilleures conditions possibles.
  

• Se former si nécessaire : il existe de nombreuses formations en ligne adaptées aux adultes en reconversion. C'est l'occasion de vérifier de quel budget vous disposez sur votre fameux CPF !
  

• Établir un business plan réaliste : même (et surtout) un projet entrepreneurial mérite d’être structuré. UN BP sur 3 ans prenant en compte vos estimations de chiffre d'affaires ainsi que toutes les charges et dépenses que vous aurez à supporter pour lancer votre activité.

  
  

• Choisir le bon statut juridique : Le choix de la forme juridique est crucial car il impacte la fiscalité, la responsabilité et la gestion de l'entreprise.

  • Auto-entrepreneur : Idéal pour tester une activité avec peu de charges et une gestion simplifiée.

  • SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : Convient aux projets ambitieux avec une possibilité d'évoluer en SAS.

  • EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : Offre plus de protection sur le plan juridique que l'auto-entreprise.

  • SARL/SAS : Adapté aux projets à plusieurs associés, avec une fiscalité et une structure plus complexe.
    

• Se créer un réseau et s’entourer : entrepreneuriat ne rime pas avec solitude ! Il existe de nombreux réseaux dédiées aux femmes entrepreneuses, à l'échelle locale ou nationale. Moyennant une cotisation annuelle de quelques centaines d'euros, ces réseaux peuvent vous être d'une aide précieuse pendant la la phase de lancement et de développement de votre activité.

  
  

• Être patiente : ne vous attendez pas à toucher l'équivalent de votre précédent salaire la première année. Nombre d'entrepreneures ne se rémunèrent pas (du tout) les 2 premières années, d'où l'importance de pouvoir bénéficier de son chômage

  
  
  
  

Et si c'était le bon moment ?

À 40 ans, on a encore de belles années professionnelles devant soi, mais avec plus de maturité et d’assurance qu’à 25 ans. Se mettre à son compte peut être une belle opportunité de réinventer sa carrière et de s’épanouir pleinement. Alors, prêtes à sauter le pas ?

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C'EST MON AVIS

Mon retour de troisième congé maternité s'est mal passé. J'ai été absente plus de 6 mois, la boite avait connu des changements structurels entre temps et autant dire qu'ils ne m'avaient pas attendu. Je sui revenue et suis restée quelques mois le temps de négocier les conditions de mon part. Après réflexion et grâce à l'argent que j'ai pu avoir dans ma clause de départ, je me suis lancée dans l'entreprenariat. Cela fait 4 ans aujourd'hui, niveau salaire, c'est encore loin de ce que je gagnais avant alors je diversifie mes sources de revenus (immobilier, nouveaux projets) et j'aurais beaucoup de mal à revenir dans le monde du salariat à présent. J'aime être à mon compte, prendre des décisions sans réunion de 2h à 10 personnes qui ne servent à rien et pouvoir gérer mon temps selon mes impératifs pro ou perso. Marine, 44 ans

Après une carrière dans le digital et suite à un déménagement professionnel pour suivre mon conjoint, j'ai crée ma société de conseil en RSE. Je suis à titre personnel très sensible aux sujets environnementaux et le RSE est un enjeu plutôt récent pour les entreprises qui est souvent difficile à ingérer, notamment pour les PME qui n'ont les ressources en interne. J'ai donc profité de cette opportunité pour me lancer. Après une première année de structuration et de démarchage, la société tourne bien, nous avons de plus en plus de clients et j'ai une associée avec qui on se complète parfaitement. Diane, 41 ans.

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ON EN PARLE ?

>> Et vous, avez-vous déjà envisagé ou testé l'entreprenariat ? Partagez-nous vos expériences !